Économie

Promouvoir une finance solidaire verte en Afrique

La finance solidaire en Afrique face aux défis du changement climatique

Partenaire

Réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network)

Durée du projet

3 ans

Nos besoins
Sur 3 ans
Déjà collectés

Contexte / Problème à résoudre

Ce projet a pour objectif de développer une finance solidaire verte pour accélérer la transition écologique en Afrique.

Si l’Afrique contribue de façon marginale aux émissions de gaz à effet de serre, elle n’en subit pas moins les conséquences du réchauffement climatique. Selon le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat), l’Afrique est le continent le plus vulnérable vis-à-vis des conséquences des changements climatiques. D’autant plus que des problématiques comme la faim ou la pauvreté restent très importantes. Elles conditionnent toujours fortement le développement social et économique des populations locales.

Les acteurs de la finance solidaire jouent un rôle très important pour agir contre les problématiques de pauvretés en Afrique. Ils commencent à se mobiliser face aux enjeux du changement climatique. De par leur maillage territorial et les financements très importants qu’elles mobilisent, ces organisations constituent un levier d’action majeur pour accélérer la transition écologique du continent.

Elles doivent pour cela adapter et développer leurs offres de services financiers et non financiers pour accompagner leurs clients vers des stratégies locales d’adaptation aux effets du changement climatique. Faute de formation et d’accompagnement, ces changements de pratiques au sein de ces organisations ne sont pas facile à appréhender. D’autant plus qu’il existe peu de financements et d’accompagnement pour les appuyer.

Solutions proposées

Dès 2018, la Fondation Terre Solidaire et le réseau MAIN ont fait le constat de la faible implication des acteurs de la finance solidaire africaine aux processus de transition écologique. De nombreux projets non climato-compatibles sont encore financés. Il est nécessaire de développer une microfinance verte en capacité de soutenir une agriculture durable, l’économie circulaire, les énergies renouvelables, etc. Le MAIN est le seul réseau panafricain de renforcement des capacités des acteurs de la finance solidaire sur le continent. Il y a donc un enjeu à lui donner les moyens de sensibiliser et d’accompagner ses membres à faire face aux défis liés aux effets du changement climatique et à leur permettre d’être acteurs de la transition écologique sur le continent.

Association partenaire

Basé à Lomé (Togo), le réseau MAIN (Microfinance African Institutions Network) est un réseau de microfinance africain créé en 1995. Il compte 125 membres dans 23 pays d’Afrique. Ils touchent 18 millions de personnes (majoritairement pauvres) à travers leurs services financiers (épargne, crédit, micro-assurance) et non financiers (éducation financière, entreprenariat, appuis & conseils etc.). Les membres du MAIN sont des institutions de microfinance, des réseaux nationaux, des ONG travaillant dans la microfinance, des coopératives, des banques, etc. Il est le seul réseau panafricain de mobilisation et de renforcement des acteurs de la finance solidaire africaine. Le MAIN a pour mission de contribuer au renforcement du rôle économique et social des institutions africaines de microfinance. Pour cela, il propose des formations, un accompagnement, des échanges d’expériences, etc.

Résultats / Bénéfices

La phase 1 du projet (2020-2023), soutenue par l’Agence Française de Développement, a permis d’initier un processus de mobilisation des membres. Ainsi, le projet a pu doter le MAIN d’un module de formation « microfinance et transition écologique ». Ce module est unique dans le secteur et parfaitement adapté aux contextes des acteurs de la finance solidaire africaine. Un enjeu spécifique « genre, climat et microfinance » a également été identifié. Il a donné lieu à la création d’un second module de formation. Grâce aux formations et aux actions d’accompagnement, 15% des membres ont commencé à prendre en compte ces défis. Mais l’écart entre ce que préconise le GIEC et le niveau de mobilisation de ces acteurs reste très important. Une phase 2 (2023-2025) a été initiée avec l’objectif de consolider les acquis de la phase 1 et de renforcer cette nouvelle dynamique au sein des membres du MAIN.

Pourquoi soutenir ce projet?

A travers ce projet, la Fondation Terre Solidaire et son partenaire MAIN relèvent un enjeu jusqu’ici peu abordé en Afrique. Pour accélérer la transition écologique du continent, il est nécessaire de développer une microfinance verte au service des TPE/PME locales et des populations les plus pauvres.

millions
de personnes touchées par les acteurs de la finance solidaire en Afrique.
%
seulement de ces acteurs mobilisés en faveur de la transition écologique

ENSEMBLE, accélérons la transition écologique et solidaire